| Ce qu’il ne faut pas faire | Solution possible |
| S’écouter parler | On peut parler et répondre aux questions uniquement au tout début et à la fin de la séance. Pendant les étapes #2, #3 et #4 l’emphase est sur le « faire », donc efforce-toi en tant qu’instructeur de parler le moins possible. |
| Permettre des silences non invités | Tout silence non invité tue rapidement la dynamique du rire. Maintiens le rythme. Change d’exercices à ton gré aussi souvent que tu le souhaites. Justifies en disant simplement “J’ai changé d’avis: Faisons autre chose …” Travaille sur tes transitions entre activités et exercices. Sois aussi fluide que possible. |
| Laisser quelqu’un faire constamment des blagues ou des commentaires | Technique du disque rayé. |
| Permettre à ceux qui ne veulent pas être là de participer | Pas de 3ème offense. Essaye ton meilleur deux fois. Si quelqu’un refuse toujours de participer après la deuxième tentative, offre leur la possibilité de prendre du recul ou quitter la pièce. |
| Entrer en conflit ouvert avec qui que ce soit | Si quelqu’un se comporte de façon inappropriée, parle au groupe dans son ensemble et non à un individu en particulier, et répéte aussi souvent que nécessaire. Tout le monde saura rapidement à qui tu parles réellement, mais d’une manière non conflictuelle. |
| Éviter le contact visuel | Cela commence avec toi-même et les autres. Autant que possible trouve le moyen de créer le plus de contact visuel entre participants. |
| Être hors contexte dès le début. | Planifie tes séances et respecte toujours la progression de moins à plus. |
| Rester sur place. | Invite tous le monde à se déplacer et interagir les uns avec les autres autant que possible. |
| Forcer les participants à suivre des directives précises. | Il n’y a pas de chorégraphie dans une séance de rire. Fais une proposition de mouvement pour chaque exercice et permets aux participants d’exprimer leur propre style tant que tous suivent le même rythme. |
| Forcer votre rire, fort. | Il n’est jamais nécessaire de forcer ton rire. |
| Offrir de multiples options pour chaque exercice. | Avoir à choisir crée de la confusion. Fais une seule proposition pour chaque exercice et permets à tes participants de l’exprimer comme ils et elles le souhaitent. |
| Croire que c’est vous qui êtes responsable du rire des autres. | Ton rôle est de faciliter une dynamique particulière, pas de chercher à faire rire les autres par la force ou l’humour. |
| Pas de début ou de fin clairement définies pour chaque exercice. | Pour le début: Donne toujours un signal clair une fois tes explications et démo terminées, dans le genre « Prêt? C’est parti! »
Pour la fin: Tu définis les règles. Si ton groupe réagit bien à un exercice, laissez-les continuer. C’est toi qui décides quand commencer et arrêter n’importe quoi. |
| Ne jamais donner de compliments | Ponctue tes séances avec beaucoup de compliments pour tous et toutes: Très bien, bravo, fantastique, superbe…. |
| Ne jamais rappeler aux participants de boire à la fin de vos séances. | Rire déshydrate. Il est recommandé de boire au moins un verre d’eau après chaque séance de rire. |
Que faire quand…
Est-il possible pour deux personnes ou plus d’animer une séance de rire ensemble? C’est un choix personnel. Essayez pour voir si cela vous convient. Je vous conseille de vous rencontrer à l’avance pour planifier afin d’être clair sur qui va faire quoi.
Une seule personne est présente à l’heure dite. Respectez ceux qui sont là et commencent toujours à l’heure. Si vous n’êtes que deux vous pouvez toujours avoir des interactions avec des participants imaginaires.
Les gens arrivent en milieu de séance. La seule chose à dire aux retardataires est “Bienvenue. Faites ce que nous faisons. Il n’y a qu’une chose que vous devez savoir: S’il vous plaît pas d’humour. Attendez la fin de la séance pour parler ou faire des commentaires. Ici, nous voulons engager tout le cerveau, pas seulement les fonctions cognitives. Choisissez de rire avec nous, parce que vous le pouvez. »
Puis-je demander aux participants de proposer et/ou d’animer des exercices? C’est un choix personnel. Si vous vous sentez à l’aise et/ou savez comment reprendre rapidement le contrôle du groupe si les choses s’égarent alors oui, sinon non.
Il y a des capacités physiques mixtes dans le groupe. Assurez-vous qu’il n’y a aucun risque pour tout le monde, et faites de votre mieux pour vous adapter aux besoins de la majorité de 80%.
Quelqu’un vous demande votre avis médical (par exemple, elle partage son état de santé avec vous et demande si elle peut participer en toute sécurité à votre séance.) Ne jamais prendre en charge les problèmes des gens. Votre réponse devrait toujours être « Je ne sais pas. Demandez à votre médecin. »
Quelqu’un refuse de participer à un exercice. La question principale à vous poser est « pourquoi pas? » Est-ce que c’est l’exercice qui est trop agressif, ou la personne qui à un problème? Techniquement les participants font ce qu’ils veulent. Si nécessaire vous pouvez dédramatiser en disant à tout le groupe qu’ils ont le choix de participer ou pas, ou alors carrément changer d’exercice en disant simplement « J’ai changé d’avis. Essayons autre chose. »
Ils sont tous en fauteuil roulant. Et alors? Faites un grand cercle de chaises et animez votre séance ainsi. Vous pouvez toujours inviter tout le monde à avoir des interactions avec leurs voisins sur leur gauche et droite.